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Correspondance

Ame papier
Que d'encre blanche
Sillon vide
Le sens en pendentif, suintant
Que n'ai-je pensé?
Et s'échappant en volutes dans le vide moyen
Endroit vide
Un peu de sens, juste un peu.

     Ame papier, voilà quelques temps, j'ai écrit ce texte commençant ainsi, sans trop savoir ce qu'il recelait. Et voilà qu'à la suite de l'exposition de tes dessins, en cheminant en retour, cette expression me vient en tête, alors que tout semblait calme dans ce qui me restait de la visite.
C'en est une entreprise de s'imposer de telles contraintes. Bien sûr, on sait bien que par les contraintes, on découvre des prairires insoupçonnées.
C'est bien de cela qu'il s'agit, c'est l'âme du papier que tu as entrevue et ses visages sont leurs masques troubles qui ne regardent pas. Mais ils n'ont pas le regard vide des portraits de Modigliani où le regard est sur le visage. Ils ont le regard de certaines âmes. C'est dans le sillon creusé par le fusain sur le papier que se découvrent ses âmes, aussitôt refermé par la poussière noire du fusain. L'âme ne jaillit pas, elle sourd à qui veut bien l'entendre, quand le fusain bruit sur la feuille.

      Ce bruit est le chuintement des âmes papier.

      Ensuite, il me vient que certains essaient de sonder la matière dans ses vibrations, son énergie. Les arbres sont des messagers des âmes et peut-être plus encore l'amandier (âme en dier).
Et là, me revient cette sculpture de la nature où je plaquais un oeil de bois sur une courbe d'amandier, comme une métaphore de ce que je dis plus haut. C'est à dire quelque chose qui n'est pas un regard au sens de l'homme, mais qui est un regard au sens de l'âme des choses.

      Tous ces yeux de la nature et du crayon nous ouvrent de vastes prairies.

                                                                                                                                           Luc



                                                     *************************
                                





Bien sur qu'ils nous appellent
Ils veulent qu'on les regarde
Les griots et les autres
Dans les visages cachés de chacun
Voit celui qui veut. Au travers
De leurs yeux tristes ils appellent
La tendresse et c'est la douceur
De leurs pensées qui attire

Bien sur ils nous appellent
Ils veulent qu'on les regarde
Les griots et les autres
La torpeur qui les fige
Nous raconte  notre histoire
Dans leurs yeux il y a nos larmes
et nos rires. Leurs bouches sont pleines
De mots qu'on veut entendre. Leurs têtes
Pleines de nos histoires.

Bien sur qu'ils nous appellent
Bien plus heureux qu'en apparence
Ils se donnent à nos regards
Pour qu'on cherche les autres.
On dirait pas comme ça
Mais ils nous parlent d'amour
Il n'y a qu'à écouter
Le bruit de leurs pensées
Glisser sur la toile 


                                                                                                                                       Paul

















 


















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